25/10/2014

Dead Man's Hand, le roman photo

Bonjour à tous !

Ca faisait un moment qu'aucune mise à jour n'avait été faite, il était plus que temps d'y remédier !
Pour autant je n'ai pas chômé niveau hobby durant cette période, j'ai notamment terminé le projet autour de Dead Man's Hand : tous mes bâtiments sont maintenant montés et j'ai peint toutes les figurines nécessaires pour jouer la plupart des scénarios (en voici une entrée en matière qui transpire l'autosatisfaction mais faire aboutir un projet est une chose assez rare pour moi !).

Avec Hamstersamourai, nous avons pondu un article sur ce jeu destiné au prochain Blugurizine accompagné d'un rapport de bataille, voici ce dernier en avant-première... .



Dead Man’s Hand, une petite ville… tranquille ?













La justice y est implacable et même les vieillards et les enfants sont armés : gare à ceux qui veulent troubler l’ordre !




Pourtant, de bruyants Desperados descendent en ville, décidés à s’amuser en profitant du saloon, des tables de jeu et du bordel !

Hélas, une partie de poker se termine mal, des accusations sont lancées, des insultes échangées et bientôt, deux hommes se dirigent dans la rue pour en finir : ce duel va probablement rameuter leurs acolytes et se transformer en une véritable bataille rangée !


Les desperados affrontent les hommes de loi au cours de la scène (un scénario dans DMH) :« Le Sang va Couler ».
Elle se termine dès qu’un des camps a perdu deux de ses hommes, ça risque d’être rapide !

Lors du déploiement, chaque gang réparti ses membres en 4 groupes de 1 ou 2 figurines dans des bâtiments séparés et termine par son champion désigné pour le duel, qu’il place au centre de la rue principale.

Du côté des Desperados, El Mariachi et Joe l’indien se cachent dans une petite maison orange tandis que Sanchez s’installe sur le toit du saloon.









Le Croque-mort surveille la rue depuis le bureau du shérif alors qu’à l’autre bout de la ville, sur le perron de l’annexe du shérif, le Cavalier Blanc toise les passants qui s’empressent de rentrer chez eux.

















Chez les Hommes de Loi, Virgil Cole et son partenaire Everett Hitch prennent place dans le bureau du télégraphe alors que Charles Morgan, en manteau bleu, se positionne idéalement sur le toit le plus élevé.















Cullen Bohannon est surpris alors qu’il bricolait dans sa maison en construction tandis que le Dandy est interrompu en pleine action, à l’étage du bordel, en charmante compagnie !











Enfin, les deux duellistes, Yankee Boy pour les Desperados et Bradley Short pour les Hommes de loi, s’avancent au centre de la gran’rue, prêts à dégainer !



Tous les acteurs sont en place : silence, moteur et…

Action !

Tour 1 :
Dans cette scène, seuls les duellistes reçoivent une carte d’initiative au premier tour. Ils s’activent ensuite en échangeant qu’un seul tir.
Pour l’ordre d’activation, on ne s’occupe que du chiffre en haut à gauche de la carte.




Yankee Boy est le plus rapide et inflige une blessure à son adversaire sous la forme d’un marqueur « Secoué ».


Bradley, quant à lui, loupe misérablement son tir.





Tour 2 :
Tout le monde s’active !
Tous les personnages reçoivent des cartes qui sont ensuite retournées : les activations s’enchaînent dans l’ordre indiqué par les cartes.




Le croque-mort commence en entamant une manœuvre de contournement par l’arrière du bureau du shérif : arrivera-t-il à temps ?










Yankee Boy veut se débarrasser de son adversaire et avance vers lui pour l’exécuter à bout portant mais fait un « Faux Pas ! » : il termine alors son activation en mauvaise posture…

Une carte peut également être jouée pour l’effet décrit dessus, au moment indiqué par son texte ; « Faux Pas » est l’un de ces effets.







C’est l’occasion pour les hommes de loi de régler son compte à Yankee Boy : Bradley s’offre un court repos puis lui tire dessus mais non seulement le manque mais enraye son arme ! (à cause de l’effet « Pour Quelques Balles de Plus »)








Cullen Bohannon prend alors les choses en main et se dirige promptement vers Yankee Boy, relève le chien de son revolver et… s’aperçoit qu’il a bêtement oublié de recharger son arme ! (Sur un « 1 » naturel au jet pour toucher avec un D20, l’arme est déchargée)








Le Dandy est obligé de s’en mêler. Délaissant sa compagne, il ajuste Yankee Boy 3 fois de suite et lui inflige, enfin, une blessure.
  
Le Mariachi tente bien de secourir son comparse mais tombe lui aussi à cours de munition ! Le matériel laisse à désirer…

Enfin Charles Morgan, le sniper, ajuste Yankee Boy, vise et tire 2 fois pour lui infliger 1 blessure de plus : ce n’est plus un règlement, c’est une exécution !







Il est temps pour les desperados de réagir : prenant de vitesse les derniers représentants de l’ordre (le jet d’un D10 résout les égalités pour l’initiative), Sanchez, le tireur d’élite mexicain, tire et blesse le Dandy à deux reprises !
Sa prière à la Bonne Dame (de trèfle) fût entendue.




Le Cavalier Blanc, un tueur psychopathe, se dirige alors lentement vers Bradley et, à quelques mètres, l’exécute d’une balle dans la tête !











Sous le coup de l’émotion, Virgil et son associé Everett se précipitent hors de leur planque.
Hélas, ébranlé par ce macabre spectacle, Virgil manque son tir tandis qu’Everett se prend les pieds dans le tapis, victime d’un « Faux Pas ! ».
Joe l’indien sort enfin du bâtiment où il était retranché, coure vers Everett et, d’un « Tir précis », lui inflige une blessure… les hommes de loi morflent !






La situation en fin de tours :
Le centre de la gran’rue est investie par de nombreux protagonistes qui produisent une joyeuse mais mortelle pétarade.
En bas à droite Charles Morgan est placé en sniper sur le toit des pompes funèbres tandis qu’à l’opposé, Sanchez occupe celui du saloon.
Invisible en bas à gauche, derrière les gibets, se cache le croque-mort. 


Tour 3 :
Pour nos justiciers, il est temps de marquer des points et d’achever Yankee Boy ! Mr Morgan vise ainsi le misérable nordiste et lui inflige une blessure supplémentaire avant d’être à court de munitions.

De son côté, Everett s’accorde un répit puis décharge son fusil de chasse sur Joe l’indien (un bon indien est un indien mort…) puis le recharge tranquillement : lorsque la fumée se dissipe il constate que Joe crache du sang et souffre de deux blessures…

Coriace, le peau rouge souffle un instant puis, les yeux emplis de haine, se jette sur Everett pour l’égorger ! Hélas pour lui, encore affaibli il trébuche et s’effondre aux pieds de son adversaire : statu quo.


Pendant ce temps notre Dandy se fait dorloter par sa chérie : requinqué il tire sur le Yankee mais, certainement déconcentré par les soins prodigués, il enraye son arme…

Dans la grand’rue les coups de feu claquent et les balles sifflent. Le Cavalier Blanc et le Mariachi tentent de supprimer Virgil mais ne lui infligent qu’une blessure.

Virgil riposte et blesse à son tour le Cavalier Blanc.



Cullen recharge son arme mais, dans une impulsion sanguinaire, il décide de renverser Yankee Boy et répand sa cervelle au sol à coups de crosse !


Dans un corps à corps chacun lance 1D10 et ajoute différents bonus (Cullen bénéficie d’un +1 pour initier le combat et +3 pour les blessures du yankee, ce dernier n’a aucun bonus…), la différence des résultats indique le nombre de blessures reçues par le perdant : 12 à 7 pour Cullen qui inflige 5 blessures de plus au nordiste, d’où l’issue tragique…

Troublé par cet affreux spectacle, Sanchez ne parvient pas à blesser Everett qu’il visait néanmoins.
Les deux décès motivent le croque mort qui accoure de derrière le bureau du shérif !



Tour 4 :
Pressé d’en finir pour aller faire nettoyer son manteau tout tâché, le Cavalier Blanc se repose un instant avant de tirer sur Virgil.

L’homme en noir se replie pour se rendre plus difficile à toucher.
A Dead Man’s Hand, une figurine qui n’a pas encore été activée peut interrompre une action adverse pour se replier ou tirer : toutes ses autres actions sont alors « grillées ».

Le Cavalier Blanc fait honneur à sa réputation de tueur impitoyable : il abat Virgil d’une balle dans le dos.

Ce deuxième mort chez les hommes de lois déclenche le clap de fin…

The End !

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